En 2011, l'Enquête nationale auprès des ménages a révélé que plus de 43,000 XNUMX membres des Premières nations, Inuits et Métis du Canada sont propriétaires d'entreprise. L'entrepreneuriat dans les communautés autochtones augmente. L'entrepreneuriat, cependant, est difficile. Ce n'est pas quelque chose que vous vous réveillez et que vous commencez à faire. Il y a planification, réflexion et action impliquées. Être issu d'une culture très différente de la société occidentale comporte certains défis propres aux entrepreneurs autochtones. Ce blogue vise à aborder certains des défis communs auxquels sont confrontés les entrepreneurs autochtones dans le monde des affaires.

Je parle dans une perspective Nehiyaw (cri) et en termes généraux. Je n'indique pas que toutes les cultures autochtones partagent les mêmes visions du monde, ou que les idéologies occidentales sont toutes les mêmes.

Une chaussure Nike sur un pied, un mocassin sur l'autre…

De nombreux peuples autochtones vivent, travaillent et existent en communauté. Le monde des affaires occidental, en revanche, peut être assez compétitif et axé sur le gain individuel. Je ne connais pas un seul entrepreneur autochtone qui n'ait démarré son entreprise sans impliquer un aspect de sa culture ou sans avoir le mandat de sensibiliser aux problèmes autochtones. L'activité économique autochtone tend à être orientée vers le renforcement de la culture et le bienfait de la communauté. Pour de nombreux entrepreneurs autochtones, un signe de succès est l'avancement de la communauté, la sensibilisation et l'établissement de relations avec les autres. Dans une vision occidentale du monde, le succès est souvent basé sur l'accumulation de richesses personnelles. Ces deux visions du monde ne se mélangent pas et cela peut entraîner de la frustration pour l'entrepreneur autochtone.

Il est important de marcher sur les deux chemins

Être entrepreneur, c'est deux voies: l'indigène et l'occidental. Vous devez rester fidèle à vos traditions, à votre culture et à vos coutumes, mais apprendre à naviguer dans un système idéologique différent vous fera également réussir. Le monde des affaires n'est pas le même que le monde autochtone, mais réussir, c'est honorer les deux. Être un homme d'affaires, c'est aussi pouvoir commercialiser en toute confiance vous-même et votre entreprise. Culturellement, on nous apprend à être humbles. Apprendre cette nouvelle compétence qui est hors de notre zone de confort peut être difficile.

Les choses apprises dans les paradigmes autochtones comme l'importance des relations, l'équilibre, la créativité, l'honneur et le respect vous permettront de réussir en affaires. Cependant, savoir comment rédiger un plan d'affaires, faire de la comptabilité, comment facturer et conserver vos registres d'impôts vous fera également réussir. le Enquête auprès des entreprises autochtones de 2016 ont constaté que seulement quatre entrepreneurs autochtones sur dix ont un plan d'affaires officiel, qui est généralement une documentation requise pour tout type de financement ou de prêt. Restez fidèle aux deux mondes entre lesquels vous marchez, car vous avez besoin des deux pour votre voyage.

Comprendre la comptabilité, le marketing et les taxes

Une grande partie d'une entreprise est le travail qui se déroule dans les coulisses: en d'autres termes, la paperasse. Ce n'est pas seulement un défi pour les entrepreneurs autochtones, mais pour les entrepreneurs en général. Apprendre à faire de la paperasse est un must pour avoir une entreprise prospère. Vous pouvez avoir une grande satisfaction de la clientèle, vous pouvez avoir des produits fantastiques, mais si vous ne pouvez pas remplir les documents appropriés à la fin de la journée, votre entreprise ne restera pas à flot.

Le marketing est quelque chose que les entrepreneurs autochtones peuvent trouver difficile. Traditionnellement, nous étions des commerçants qui partageaient des informations par le bouche à oreille. Le marketing de votre entreprise à travers le monde numérique est très différent du partage d'informations traditionnel, mais il est nécessaire dans un monde de publicités et d'accès numérique

Pour les entrepreneurs autochtones, il y a une confusion supplémentaire concernant la fiscalité. Les taxes sont différentes pour les peuples autochtones et dépendent du fait que leurs revenus proviennent ou non des réserves. Cela peut être un peu difficile à naviguer. Il est important de savoir que les peuples autochtones ne sont pas exonérés d'impôts. Les membres des Premières nations bénéficient d'exemptions fiscales dans certaines circonstances, bien que ces exemptions ne s'appliquent pas aux Inuits et aux Métis. En fin de compte, tous les Canadiens paient des impôts, mais les Premières nations ont des options pour réduire le montant qu'elles doivent payer.

Pour en savoir plus sur la fiscalité autochtone, visitez le Site Web de l'Agence du revenu du Canada.

Vivre en milieu rural

Bien que plus de 55.8% des peuples autochtones du Canada vivent maintenant hors réserve, plus de la moitié (56%) des entrepreneurs autochtones ont établi leur entreprise dans les réserves et / ou dans les régions rurales. Obtenir des ressources pour démarrer une entreprise dans une zone rurale est un peu plus difficile. Quatre entrepreneurs autochtones sur dix au Canada n'ont pas de connexion Internet ou une connexion non fiable. L'accès aux ressources dans les réserves est un énorme défi auquel sont confrontés ceux qui vivent en milieu rural.

Ne fais pas tout

Les peuples autochtones sont intrinsèquement créatifs et polyvalents. Je rencontre souvent des entrepreneurs autochtones qui veulent tout faire. Ils peuvent perler, ils peuvent construire, ils peuvent chanter, ils peuvent enseigner, etc. Au début, il est important de choisir entre une et trois choses dans lesquelles se spécialiser. Il vaut mieux organiser votre entreprise autour d'une chose que vous pouvez bien faire, plutôt que d'essayer de faire beaucoup d'autres choses à la fois.

Je trouve également que les entrepreneurs autochtones se sentent responsables d'aider nos communautés autochtones par le biais de leurs entreprises. Comme je l'ai mentionné plus tôt, pour les entrepreneurs autochtones, le succès est souvent davantage une question de relations et de développement communautaire que de gain personnel. Ceci, à son tour, peut amener les entrepreneurs à en faire trop et éventuellement à s'épuiser. Parfois, vous pouvez avoir l'impression que le poids de la responsabilité d'ouvrir la voie à votre communauté repose sur vos épaules. Je leur conseille de vous assurer de prendre du temps pour vous et de se rappeler qu'il existe une communauté de soutien pour vous aider. Tu n'es pas seul.

Le parcours d'un entrepreneur autochtone peut être très différent de celui d'une personne non autochtone. Il existe de nombreux services traiteurs pour aider les entrepreneurs autochtones à naviguer dans un nouveau système et à atteindre la rentabilité. Recherchez des conseils dans votre culture, demandez du soutien à votre communauté et continuez à marcher sur le chemin du succès.